UA-79735565-1 Chiots | Club de l'Épagneul de Saint-Usuge
L'Education du Chiot
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Régler le problème de la hiérarchisation du chien au sein de la famille.
La hiérarchie, ce sont, en quelque sorte, des numéros d'ordre dans un groupe. Pour le chien, être le numéro 3 dans une famille de 2 personnes (couple), ce n'est pas être la dernière roue de la charrue, mais c'est pouvoir considérer les 2 autres membres du groupe, chacun à tour de rôle, comme le chef de meute.Dans la nature, un chef de meute c'est : celui qui calme les conflits, celui que l'on regarde, celui que l'on suit, en particulier là ou il y a à manger...Pour vous, dans la pratique, c'est : ne pas être source de bagarre agressive, de douleur, d'incohérence (favoriser un jour quelque chose qui sera interdit un autre jour ou par une autre personne).Il faut toujours être calme avec un chiot ou un adulte nouveau dans la maison, surtout avec les problèmes de propreté, de rappel, et de chien seul à la maison. Un chien est correctement hiérarchisé quand il suit son maître ou sa maîtresse d'une manière très détendue, sa démarche est harmonieuse et quand survient quelque chose d'insolite (changement brusque de direction, passage d'un véhicule bruyant, arrêt, rencontre d'une personne...), le chien et surtout le chiot, regarde son conducteur.Dans la vie courante, il vous faut clairement fixer ce qui est autorisé et ce qui est interdit, en particulier au niveau des pièces et lieux de la maison. Il faut être vigilant sur tout ce qui inquiète fortement le chien et envisager une technique pour effacer cette peur (par habitude et petites doses, comme on soigne les allergies : utilisation de friandises).Si, grâce à vous, votre chien n'a plus peur de rien, alors vous serez un vrai chef de meute. Et quand quelque chose n'ira pas, il vous regardera, comme pour avoir la solution...
 
Savoir ritualiser vos relations avec votre chien.
C'est à dire avoir une façon de faire, toujours la même, pour des actes identiques.Fixer les heures de sortie, de repas (si possible avant le vôtre mais pas pendant), de propreté, de jeux, de toilettage et d'entretien...Fixer les moments pour les séances d'éducation, d'entrainement (sport).Ritualisez votre vocabulaire, les mots pour asseoir le chien, le rappeler, le mettre à sa place habituelle (qui n'est pas votre lit), pour le calmer, le récompenser, le cajoler ou le punir. Cela demande, au début, une grande d'attention dans le choix des mots appropriés à chaque situation.Accordez une attention particulière au timbre de votre voix : un ton pour tout ce qui est bien, un autre pour tout ce qui doit être évité (interdit ou à supprimer).Limitez le nombre des mots et surtout la répétition du même mot sous prétexte que l'on veut être mieux obéi. Le nom du chien, pour attirer son attention, suivi du mot correspondant à l'ordre demandé suffit largement.Ritualisez vos punitions en respectant une échelle dans la sévérité. Les corrections physiques ne seront appliquées que dans le cas où votre chien amorce une réaction agressive, mais là, il faut faire très vite et que cela ne dure que quelques secondes.Isoler le chien renforce la punition.
 
Savoir marquer ses distances.
Ne pas toujours répondre aux avances de votre chien pour des caresses, de la nourriture, venir sur vos genoux, venir à table quand vous mangez...Fixez lui un coin de repos qu'il vous faut respecter. L'accès à certaines pièces lui sera interdit par la mise en place de barrières en travers de la porte ; une ou deux planches suffisent. Dès que le chien pointe le bout de son nez, vous lui claquez un NON bien sonore et vous le conduisez à son coin repos, là vous le calmez avec votre joie cajoleuse.Evitez que le chien ne prenne possession des places fortement marquées de votre odeur : coussins de fauteuil, canapé, lit, salle de bains...Attention au chien qui garde trop jalousement les chaussons de son maître ! Sachez les reprendre en corrigeant les manifestations de grognements ou même la tendance à mordiller les mains.Il faut savoir isoler un chien par moments, c'est augmenter la joie des retrouvailles ; savoir récompenser le chien calme dans son coin repos.Ce qui n'est pas interdit est autorisé, c'est ainsi que pense un chien.
 
Avoir un bon matériel : laisse et collier.
Pas de collier à pointes pour des chiots de quelques kilos !Habituez-le à du matériel léger et solide du type sangle en nylon. Ne le laissez pas mordiller la laisse. Un bon accessoire pour les premières promenades et pour travailler le rappel : la laisse flexi à enrouleur, cela permet au chien d'être plus libre dans ses mouvements et d'avoir moins de sensations de contrainte.Prenez l'habitude de parfois lâcher la laisse (longue de préférence) le chien étant ainsi libre à son insu, puis reprendre la laisse ; répétez cet exercice plusieurs fois au cours de la promenade.Habituez-le dès le départ à marcher à vos côtés sans tirer comme un fou en lui répétant doucement l'ordre AU PIED et en insistant au besoin par un petit coup de sonnette sur la laisse.Un autre accessoire utile : un objet favori pour intéresser le chien à la promenade ou provoquer des activités de jeu à la maison ou dehors. Ce sera son objet fétiche qui saura le calmer.Une balle qui rebondit fait bien l'affaire. Apprenez-lui à la soustraire de sa gueule en lui disant DONNE et à lui faire rapporter.
 
Soyez obstiné !
On dit que le chien est têtu, c'est bien vrai, alors il faut l'être aussi ! Ne dites pas : il ne veut pas, il fait quand il veut, je n'y arrive pas... Si vous faites asseoir votre chien et voulez que le résultat soit impeccable, après l'ordre ASSIS, il doit rester bien assis sur ses deux fesses, comptez au moins jusqu'à cinq avant de le libérer.Si vous décidez une action à demander au chien, il faut qu'elle soit très claire dans votre tête pour qu'elle le soit également dans la sienne. Si le résultat n'est pas concluant, demandez l'exercice une nouvelle fois calmement.Ne restez jamais sur un échec quitte à demander de suite un exercice de base bien assimilé.La patience et la répétition par des séances courtes et calmes des exercices aboutissent tôt ou tard à d'heureux résultat.
 
Savoir demander au chien.
L'évolution des espèces a fait du chien un animal grégaire, cela pour des raisons d'entraide dans l'éxécution de tâches nécessaires à la survie des individus.Si le chien appartient à une race de travail (comme le cavage), il vous est possible de l'entrainer dans des clubs de sport canin.Organiser des jeux en rapport avec les aptitudes de votre compagnon : sauts, rechercher son objet favori, pistage, travail de la garde et de la défense du maître à condition que vous contrôliez bien le caractère de l'animal et en particulier ses comportements de mordant ; il existe un sport canin très en vogue, basé sur la dextérité motrice du chien, dans une ambiance de jeu c'est l'agility.Il faut toujours adapter une activité physique et un niveau de difficulté au tempérament de votre chien et à sa maturité "intelligente". Il est capital de se rendre compte qu'il vous comprend.Le chien est un merveilleux compagnon qui peut comprendre jusqu'à 50 mots, comme c'est le cas avec les chiens guides d'aveugles, mais nous voulons souvent aller trop vite et les dificultés mal digérées inquiètent fortement le chien qui peut, alors, devenir agressif par peur.
 
Il existe maintenant de plus en plus d'éducateurs canins professionnels répartis sur toute la France qui pourront vous aider à mettre en application tous ces conseils.
En général, il est recommandé de se faire aider dès que vous avez des difficultés avec le rappel vers l'âge de 5/6 mois ou lorsque vous sentez qu'il faut toujours s'énerver pour obtenir quelque chose de votre compagnon.
Pour les chiens manquant de confiance en eux (peureux par exemple), résolvez l difficulté le plus tôt possible afin d'éviter une dérive vers de l'agressivité...